ses témoins quand le fait a eu lieu. — Il y a donc eu chez M. Cartier de la mauvaise foi quand il présentait ses documents au public comme des preuves péremptoires, parceque personne ne savait mieux que lui qu’ils ne signifiaient rien puisqu’ils n’affirmaient rien.
M. Cartier a donc eu assez peu de tact pour se mettre à la remorque d’un homme qui, dans son opinion, n’agissait pas honorablement en dévoilant ce que lui M. Cartier, savait être des secrets. — Enfin il s’est rendu ridicule, même aux yeux des gens moins éclairés que lui, qui l’on baptisé du sobriquet de « la queue du loup. »
Enfin, comme il faut en finir, je rappellerai à M. le Dr. Nelson qu’il a dit dans son discours à St.-Judes qu’il était revenu au Canada avec un nom sans flétrissure ! Maintenant qu’il s’est fait dénonciateur d’un ancien ami, qu’il prouve qu’il était l’espion de ceux qui agissaient de concert avec lui, va-t-il avoir la bonhomie de croire que son nom est aussi intact que lors de son retour au pays ?
Ceux qui ne le connaissent pas diront sans doute : « il doit voir qu’il est perdu dans l’estime publique. » Moi, qui le connais, je dis : L’homme qui a sans raison, violé les secrets de ses amis, sans s’apercevoir qu’il violait par là même toutes les lois de l’honneur, et qui a pu tirer vanité de cet excès de bassesse, cet homme ne savait pas ce que c’était que la honte et ne le saura probablement jamais.