neur, de l’habileté, c’est bien le cas de dire : oh, mon Dieu, délivrez-nous du mal… et de l’homme.
Mais, dit le Dr. Nelson, j’ai tâché de mettre M. Papineau à couvert : j’ai voulu le traiter avec indulgence en ne dévoilant pas sa conduite. — Si c’étaient là vos motifs, M. le Dr. Nelson, vous n’auriez pas du traiter si durement le Dr. Côte, qui, si vous dites la vérité aujourd’hui, la disait également à Corbeau. S’il disait la vérité il était tout au plus indiscret, nullement méprisable : il ne méritait pas d’aussi sévères reproches : s’il disait faux, c’est vous qui les méritez aujourd’hui.
Les lecteurs se rappellent que M. le Dr. Nelson a cité, dans une de ses lettres, quelques extraits du North American publié à Swanton. Ces articles contenaient les mêmes calomnies que M. le Dr. Nelson publie aujourd’hui. À cette époque, le docteur blâmait fort ces articles, (cela est prouvé par la déclaration de M. Préfontaine) et les traitait de mensonges ; aujourd’hui il les cite comme preuves contre M. Papineau !!! si ses pilules ont la même valeur que sa loyauté, j’offre toutes mes condoléances à ses malades.
Maintenant si on se demande quel pouvait être le résultat de toute cette malheureuse polémique, il est clair que quant aux affaires du pays elles n’en iront ni mieux ni plus mal, mais quant à notre honneur comme peuple, on ne doit pas se dissimuler qu’il a reçu une grave atteinte. Heureusement, le principal auteur