qu’au moment de la bataille M. le Dr. Nelson a affirmé qu’il avait dit à M. Papineau de s’éloigner, et par le témoignage de Marcel Guertin, il est aussi prouvé, que le capitaine Jalbert a dit la même chose, peu d’instans après le moment où lui-même et le Dr. Nelson priaient M. Papineau de s’éloigner :
4o. Par le témoignage de M. Bonaventure Viger que M. le Dr. Nelson a fortement insisté à ce que M. Papineau partit, au point qu’il lui a dit que si on le trouvait à St.-Denis, il exposait le village à être mis à feu et à sang, or, il faut admettre, ou que le Dr. Nelson a fait un mensonge à M. Bonaventure Viger en 1837, on qu’il ment aujourd’hui s’il a dit la vérité alors. Il en est de même des autres.
5o. Par les deux lettres de Messieurs Bonaventure Viger et Goddu qu’aux Bermudes et aux États-Unis, le Dr. Nelson a toujours maintenu qu’il avait forcé M. Papineau de s’éloigner : et certes s’il y a une preuve accablante c’est celle que donnent ces deux messieurs.
6o. Et enfin par les témoignages de messieurs Préfontaine et Tétro que le Dr. Nelson a publiquement déclaré, à Corbeau, qu’il était faux que M. Papineau se fut sauvé : et qu’il fallait être un être méprisable pour avancer une telle chose.
Donc, M. le Dr. Wolfred Nelson, vous êtes un être méprisable puisque vous affirmez que M. Papineau s’est sauvé de St.-Denis. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est vous.
Il est assez singulier, comme on le voit, que