dit s’être passé à neuf heures. » Eh ! bien. M. le Dr. Nelson, je n’avais recueilli que deux déclarations cette fois que parceque j’espérais que vous donneriez dans le panneau : j’aurais pu avoir, non pas tout ce que je produis aujourd’hui, mais une partie ; mais j’ai cru qu’il n’était pas temps de tout dire : si j’eusse donné, il y a six semaines, ma propre déclaration, vous ne seriez peut-être pas venu avec la vôtre du 4 septembre, et vous n’auriez peut être pas sciemment affirmé, sur votre honneur, un mensonge. Je me croyais sûr que votre démangeaison de parler vous ferait commettre quelqu’énorme balourdise, et le public doit voir que je ne faisais pas un jugement téméraire. J’ai attendu avant de faire mes recherches aussi complètes, que vous vous compromissiez gravement, et je me félicite d’avoir si exactement présumé de votre tête et de votre cœur.
En résumé, il est prouvé par les témoignages de Messieurs François Ménard, Louis Lapré, Lapparre et Dessaulles :
1 °. Que le jour de la bataille de St.-Denis, M. le Dr. Wolfred Nelson a fait à M. Papineau, à diverses reprises, et en dernier lieu au moment de la bataille, l’injonction formelle de laisser St.-Denis, et la prière instante de ne pas aller combattre :
2 °. Par le témoignage d’Augustin Fontaine que la veille de la bataille et pendant la nuit qui l’a précédée, M. le Dr. Nelson était décidé à ne pas permettre à M. Papineau de s’exposer :
3°. Par le témoignage de Louis Dragon