pable, un irresponsable, et aussi, un hypocrite, quand il aura constaté que l’étalage de ses vices ne lui vaut rien.
Ô gens pratiques ! Me plaçant à votre seul point de vue pécuniaire et social, je vous demande si, de toutes vos forces, vous ne devriez pas combattre ces dangers sur lesquels vous vous aveuglez ? Vous avez fait votre fortune, vous, et après, vous avez « joui de la vie ». Eux, vos enfants, jouissent de la vie d’abord et ensuite dissiperont votre fortune : ils ne sont pas des hommes. Ne voyez-vous pas qu’ils deviendront votre honte ?
XIII
Pour que l’amour dure !
Vous me dites, Madame, que votre mari vous aime et vous me demandez ce qu’il y a à faire pour qu’il vous aime toujours ? Je me sens bien impuissante à vous donner la recette infaillible qui assurerait ce prodige ; si elle existait, ce serait le paradis sur la terre, car le ciel, ce sera l’harmonie et l’amour universels.
Au lieu d’aimer à tort et à travers comme ici-bas, nous serons toujours dans l’ordre et je me figure que le rythme des âmes ressemblera à celui des astres…
Toute une soirée j’avais rêvé au sujet de votre jolie lettre, et j’avais décidé de n’y pas répondre puisque je ne pouvais le faire utile-