mécontente de ne pas comprendre à quoi servent ces gestes.
Il faut qu’elle apprenne à épeler, puis à lire dans la vie ce que Dieu a voulu qu’elle fût pour chacun de nous, et comment il veut que nous accomplissions ses desseins. Alors seulement elle voit la nécessité de sa tâche, elle éprouve la satisfaction de la remplir et elle est fière de l’honneur, du très grand honneur que Dieu lui fait en l’associant à son œuvre. Elle sent l’importance de son rôle, tout modeste qu’il paraisse, puisqu’il est celui que Dieu lui a choisi spécialement.
Votre « système », monsieur le philosophe, est donc tout simplement le « système » chrétien, qui en régissant notre âme dans ses profondeurs, rend notre vie simple et harmonieuse, et nous permet de soulever facilement nos fardeaux avec la force que nous prête Celui qui nous demande de les porter pour faire sa volonté.
XXXII
Les lettres
« Y a-t-il des règles à apprendre pour bien
faire une lettre ? » me demande une correspondante
qui m’avoue gentiment son
désappointement quand elle relit les siennes.
Laissant de côté les règles générales qui s’appliquent à la bonne rédaction française, il me semble que le naturel et la simplicité qui