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EXAMEN PAR UN FAILLIBLE.

donner l’occasion de lui en citer comme mieux à sa portée, un autre absolument étranger à l’objet de la discussion, mais seulement parce qu’il renferme une leçon humiliante pour tout pécheur en général, c’est faire un bien malheureux usage de l’Écriture. Est-ce la respecter, que de la réduire à devenir un répertoire de lieux communs, pour y trouver des reparties ? Employée de la sorte cette parole de Dieu, ne devient plus que la vôtre (comme vous le reprochez à M. D., page 11 de votre brochure), et ce dans le plus mauvais goût.

P. 39, lig. 17. L’enseignement de l’Église et des Papes ne cadre pas avec les inspirations qui vous viennent du ventre… (Vous n’avez pas honte, M. L.) !  !…

Ibid., P. 39 et 40. Toujours M. L. à M. Dessaulles : Par les mauvais raisonnements que vous faites sur les Papes, vous nous autorisez à penser que chevaucher sur la grande jument de Mahomet, vous donne un vertige qui menace d’établir perpétuellement domicile chez vous. — Cette figure du chevauchement, est pour vous M. L. une vraie trouvaille ; depuis que vous avez donné cette allure à votre adversaire, au commencement de votre écrit, vous même vous l’abandonnez difficilement. Il faut encore qu’elle reparaisse à la page suivante (41), sans doute avec autant d’apropos : Toujours en croupe sur une cavale indisciplinée, vous êtes, M. D., dit M. L., trop violemment remué, et la tête vous tourne… Et encore : pour recouvrer la claire-vue de l’esprit, laissez-là cette vilaine monture… Comme c’est de bon goût !… et qu’à plaisir, Monsieur, vous donnez prise sur vous à qui voudrait s’amuser a vos dépens !  !

Encore page 41, ligne suivante ; L. à D. : Caracolant toujours de la même façon à travers les textes… (Décidément vous n’en descendrez pas !) vous serez obligé de vous mordre les lèvres de dépit. Puis vous hâtant M. L. de réformer ce mot, comme pas assez bien dit ; les babines, reprenez-vous beaucoup plus élégamment ; tant vous paraissez avoir horreur de parler bon sens et vérité… — Lequel pensez-vous, est le plus gentilhomme de vous deux ?…

Ibid., page 41. Vous lui dites encore, à propos de St. Bernard ; vous avez là une de ces berlues fréquentes chez ceux que travaille, etc.

P. 43. Après une fort belle citation analysée de St. Bernard ; M. L. ajoute à M. D. : Je viens de réparer vos torts ou votre gaucherie… Il ne vous reste si vous êtes capable de voir clair, ou d’être impressionné par un sentiment honnête, qu’à avouer en vous frappant la poitrine que vous êtes un fourbe ou un imbécile. (Avec une seule L.[1]) Engageant et doux !…

Item. Article : Liberté de l’église. — Fausse Décrétales (sic),

Voici les premiers mots : L’orgueil abêtit et démonifie… puis, après cinq lignes sur le premier ange, sur le premier homme et sur la perte de leur beauté originelle, par suite de leur péché ; M. L. ajoute : Sous aucun rapport, M. Dess. vous n’avez été un privilégié de la beauté soit intellectuelle, soit physique. C’est assez dire que votre immense orgueil… imprime sur le front rétréci de votre chétive petite personne, un caractère ignominieux de laideur, de malice et de

  1. Note de Wikisource : Le mot imbécile s’écrivait imbécille auparavant.