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les opiniâtres

Elle sauta, se retourna d’une pièce, fonça sans voir, heurtant des personnes, s’embarrassant les pieds dans des madriers ; elle faillit choir, se rattrapa, puis, sans modérer l’allure, disparut en arrière des maisons. Et maintenant la foule voyait. Elle acclamait et criait. Le canon commença de tonner, là-haut sur la falaise. Mais tout ceux qui, comme Pierre, avaient longtemps vécu dans l’enfer de cette angoisse, ne pouvaient ni regarder, ni crier : ils pleuraient.


FIN