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les opiniâtres

La flamme caressait avec une espèce de tendresse. Et le temps était venu de manger, de rassasier cette faim qu’elle sentait des pieds à la tête.

— Je ne sais pas, Pierre… Mais de temps à autre, il faut être bien sale, bien trempé, avoir eu froid, pour goûter le bonheur d’être au sec, d’être propre et d’avoir chaud ; être bien fatigué pour goûter le repos ; être affamé pour savoir comme c’est bon, manger. Pierre, pourquoi ces Iroquois existent-ils ?