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LA FIN DE LA TERRE
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sion de la nouvelle de la découverte du savant suédois.

Il faut dire ici que l’énergie électrique était dirigée par sans-fil de la station marine de la Baltique à toutes les villes de la Suède. Cette station était l’une des merveilles du génie de l’homme. Les ingénieurs, au moyen de pompes pneumatiques, avaient refoulé les eaux de la mer sur une très grande étendue et installé au fond de ce trou dans l’océan de puissantes dynamos.

Si les hommes qui vivaient sur la terre il y a quatre ou cinq siècles avaient pu entrevoir l’étrange installation dans ce fond sous-marin ils n’en auraient certes pu concevoir la destination. Mais les hommes modernes étaient des cerveaux puissants et de la conception à l’exécution il n’y avait jamais de délai. L’idée de tirer de l’énergie des flots de la mer n’était pas neuve, mais le principe appliqué était différent. Un Français, un ouvrier celui-là, Paul Chénard, imagina de faire servir la résistance effroyable des eaux de la mer opposée à la muraille d’air de la machine pneumatique. Ces machines étaient toutes munies de moteurs mus par les ondes de