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LA FIN DE LA TERRE

fonction, pour l’intensité des ondes, les troubles de moteurs et jusque pour indiquer la quantité d’eau des réservoirs à ballast. La cabine de l’opérateur de téléphonie sans-fil était juchée tout au haut de l’aérobus, au-dessus c’était l’antenne circulaire de la radio et les énormes tubes isolés, gros comme les cheminées des anciens navires, qui recueillaient les ondes électriques. De vibrants qu’ils étaient auparavant, ils étaient devenus silencieux et sombres. La nuit ces tubes que l’intensité des ondes rendait violets, donnaient à l’aérobus l’apparence de quelque bolide dévorant les espaces.

Vers midi, les ondes revinrent et il fut annoncé à Stinson que l’usine qui fournissait les ondes dirigées au K-1000 venait d’être engloutie par une rupture du fond marin où elle opérait au large des îles Shetland. C’est que l’usine du golfe de Biscaye l’avait ravitaillé pour le reste du voyage.

Le chirurgien français Ambroise de Ré, professeur de vivisection humaine au Collège des Condamnés, de Paris, et Hermann Stack, titulaire de la chaire de synthétisme du célèbre Institut de la catalyse, de Berlin, où les