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LA FIN DE LA TERRE
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Seul, un avion en partance de Saïgon, avait échappé au séisme où des millions de personnes avaient trouvé la mort. Les récits les plus fantastiques furent transmis par la radio aux nations frémissantes.

Au dire des occupants de l’avion rescapé de Saïgon, la partie sud de la Chine avait été happée par les mâchoires titanesques de la terre.

D’autre part, fait absolument stupéfiant, et qu’évoqua Herbrôm Shnerr au soutien de sa prétention, c’est que l’observatoire de Manille, aux Philippines, muni de sismographes supra-sensibles, n’enregistra aucunement la perturbation des fonds marins.

Il faut dire que l’observatoire de Manille vieux de 500 ans, puisque fondé vers 1860 par des Jésuites espagnols, était des mieux outillés, peut-être le mieux outillé du monde. L’échelle Rossi-Forel servait à déterminer l’intensité des secousses et ce vieux système n’avait pas été remplacé par les Jésuites, gens très instruits mais aussi très conservateurs ; d’ailleurs il avait toujours donné satisfaction.

Nous trouvons dans un très vieux bouquin, intitulé « Bulletin météorologique des Philip-