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LA FIN DE LA TERRE
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cieux touchant des essais de communications avec la planète Mars que lui avait remis le professeur Erzberger, de Munich.

Vers minuit il fut averti qu’une tempête surviendrait dans les six heures. Il s’en fut, sans hâte, vers la chambre des machines d’où dépendait la sécurité du château.

Des instruments très précis annonçaient à l’avance la venue des tempêtes qui étaient toujours redoutables, vu le déboisement et l’influence des ondes électriques dirigées.

Pour parer à l’éventualité, les hommes, toujours ingénieux, avaient élaboré un système d’air comprimé qui tenait l’ouragan à distance des habitations.

L’Allemand après avoir fixé le mécanisme se rendit saluer Stinson avant de se retirer chez lui.

La nuit était très sombre. Seule, vers le nord-est, une grande lumière violette veillait. C’était le phare de l’aéroport Lindbergh où était attendu l’aérobus de Londres qui arrivait chaque nuit exactement à 1 heure 10.

Le bruit des pompes pneumatiques parvenait distinctement à Dove Castle car la gran-