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LA FIN DE LA TERRE

ra indispensable. Mais il n’y aura pas que l’épuisement des ressources naturelles à craindre, qui seront d’ailleurs remplacées par de multiples applications de la chimie. Il faudra nourrir la multitude affamée. Les océans fourniront-ils le brouet qui empêchera de périr le genre humain ? Peut-être ! Les mers sont remplies de diatomées, sortes d’organismes microscopiques, qui forment à la surface de l’eau une épaisseur de quelques pieds. Il faudrait filtrer l’eau de mer pour recueillir ces diatomées, très riches en vitamines, iode et principes salins.

Le grand problème de la vie à travers les siècles à venir trouvera-t-il sa solution ? Pourra-t-on assurer à l’humanité la certitude de son existence ? Les savants découvriront-ils des aliments synthétiques qui remplaceront ce que la terre surpeuplée ne pourra qu’insuffisamment produire ?

Sera-ce alors le temps choisi par Dieu pour la destruction de l’Univers ? Autant de questions terribles et apparemment insolubles. Si nous essayons de les résoudre nous tombons dans l’hypothèse ; mais les savants ne se ba-