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dans le nid d’aiglons, la colombe

donne lui-même la somme de trois mille livres pour sa fille, mais « en déduction de ses biens et droits ». Il présente à cet effet une lettre de change acceptée.

C’est l’Adoration perpétuelle devant le Saint-Sacrement que la recluse implante dans une Communauté qui est petite, mais deviendra immense. Arbrisseau frêle mais qui prendra, avec le temps, une prodigieuse taille. Son ombre s’étendra sur la colonie et sur le pays.

Les Filles de Marguerite Bourgeoys sont alors comme un embryon qui se développe péniblement parmi les difficultés terrestres. De leur côté, les Sulpiciens se partagent entre bien des tâches dans un pays qui s’accroît rapidement. Il en résulte que les messes dites dans la chapelle sont irrégulières ; elles manquent parfois. Jeanne Le Ber et les sœurs en conçoivent de la peine. C’est la première qui règlera le problème et de nouveau, devant le notaire convoqué dans le reclusoir. Toutes les parties intéressées sont présentes.

Et d’abord Jeanne elle-même, « … Demeurant ala Congrégation des Sœurs Notre-Dame », d’une part ; et d’autre part :

« Messire françois Vachon de Belmont, Prestre du Séminaire de St-Sulpice de paris, supérieur des messieurs les Ecclésiastiques du Séminaire de cette ville », et « ay nom de Monsieur François le Chassier », qui est le supérieur général des Sulpiciens, seigneur de l’île de Montréal, assisté de Monsieur Antoine de Valence. D’autre part encore la Congrégation représentée par Catherine Charly, supérieure, Marie Barbier, assistante, et Marguerite Trottier, dépositaire. Le document récite alors que Jeanne Le Ber « désirant contribuer à Lesta-