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ni le frisson des feuillages, ni la gaité des toits rouges, éclatants sous le soleil, ni le scintillement de la rivière qui féconde des champs plantureux. L’œil se perd dans les lointains lumineux, dans les bleus infinis. Harmonie, calme, douceur, puissance, toute la fertile nature. Un train qui passe avec son fracas sourd et métallique, les coups de sifflet de la locomotive, le panache de fumée se perdant dans l’azur mettent une note aiguë, moderne, vibrante, au milieu de cet horizon serein. C’est notre vie à toute vapeur, le siècle emporté par l’irrésistible mouvement de la locomotive, cette activité, cette force du génie de l’homme que M. Zola veut peindre.