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  CLEONICE,  


Et se ftt aster son bandeau
110ur mieux : voir si parfait ouvrag~.

Alors ravy de tant d’attraits,
Et n8wé de sel propres traits :
« Sus, SU8, dit-il, qu’on me ~bande ;
Aussi bien, revolant aux cieux,
Il ne faut pas que je m’attande
De voir rien d’égal *ses yeux.•


XXXV.


Quand je vous voy si belle, ô ma douce adversaire !
Je dy, d’estonnement et d’amour transporté,
~i ma Damme doit eroistre ~gale à sa beauté.
Qne sera-ce de moi ! que faut-i1 que j’espere ?

Celle qui Cut promise au Troyen pour salaire,
r. : mse du long de.bat si souvent rechanté,
Qui tint les Grecs dix ans autour d’une cité.
1\’a'"oit tant d’bamerons pour les hommes attraire.

Quand en la mer Ponlique, errant en maints destours,
Le Danube orgueilleux vient descharger son COOl s,
Il rend Jong tans aprf’s douce l’humeur sal~.

Vos beaulez tout de mesme, entrans dedans mon cœur,
Destrempent doucement son amere langueur,
Et panny mes ennuis la liesse est meslée.