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n’en veux servir aucun, mais seulement la république, qu’on ne sert jamais mieux que par des sacrifices d’amour-propre : mon journal sera beaucoup plus utile, si, dans chaque numéro, par exemple, je me borne à traiter en général, et abstraction faite des personnes, quelque question, quelque article de ma profession de foi et de mon testament politique. Parlons aujourd’hui du gouvernement anglais, le grand ordre du ordre du jour.

Un vieux Cordelier[1].

Qu’est-ce que tout ce verbiage ? Depuis 1789 jusqu’à ce moment ; depuis Mounier jusqu’à Brissot, de quoi a-t-il été question, sinon d’établir en France les deux chambres et le gouvernement anglais ? Tout ce que nous avons dit ; tout ce que toi, en particulier, tu as écrit depuis cinq ans, qu’est-ce autre chose que la critique de la constitution aristocratique de la Grande-Bretagne ? Enfin, la journée du 10 août a terminé ces débats

  1. Vieux reitre de l’ancien district des Cordeliers, qui entre chez moi, et vient voir si je fais parler dignement le chapitre dans mon numéro 7, et si je ne fais pas reculer la bannière.