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actes de son autorité ? Cet enfouisseur d’écrits patriotiques est aujourd’hui un des plus ultrà patriotes, et l’arbitre de nos destinées aux Cordeliers, d’où il te fait chasser, toi et Dufourny aux acclamations.

Encore si la loi étoit commune et égale pour tout le monde ; si la liberté de la presse avoit les mêmes bornes pour tous les citoyens. Toi, quand tu as dit qu’Hébert avoit reçu 120 mille livres de Bouchotte, tu as produit ses quittances. Mais à Hébert, non-seulement il est permis de dire, que tu es vendu à Pitt et à Cobourg ; que tu es d’intelligence avec la disette, et que c’est toi qui es la cause qu’il ne vient point de bœufs de la Vendée, mais il lui est même permis, à lui, à Vincent, à Momoro, de demander ouvertement et à la tribune une insurrection, et de crier aux armes contre la Convention. Certes, si Philippeaux, Bourdon de l’Oise, ou toi aviez demandé une insurrection contre Bouchotte ou Vincent, vous eussiez été guillotinés, dans les vingt-quatre heures. Où est donc ce niveau de la loi qui, dans une république, se promène également sur toutes les têtes.

Camille Desmoulins.

Je conviens que ceux qui crient si haut contre