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mier à applaudir, ceux que cette conquête de Toulon a attristés ou seulement laissés tout de glace, et non pas, comme je l’ai lu dans une certaine dénonciation M. tel, PARCE QU’IL EST LOGÉ LUXURIEUSEMENT.

Que pensera le lecteur impartial de voir Barrère, je ne dis pas s’emparer de mon idée, et s’en faire honneur à la tribune de la convention, mais à ce plagiat joindre la petite malice, de publier à la tribune que je n’admettois point de gens suspects. Si Barrère m’avoit cité ! si au moins, il avoit dit que je partageois son opinion ! les républicains les plus soupçonneux auroient vu que moi aussi je voulois des maisons de suspicion, et que je ne différois d’opinion, que sur le signalement des suspects. Mais je le vois, Barrère a craint la grande colère du Père Duchesne, et la dénonciation itérative de M. de Vieux - sac, et dans son rapport, il a ouvert la main toute entière pour la satire et le petit doigt seulement pour l’éloge.

Où les diviseurs de la montagne veulent-ils nous mener, par les calomnies qu’ils chuchotent aux oreilles des patriotes ? Quelle est cette perfidie de s’accrocher à une phrase de mon numéro 4, de la détacher de l’amendement et de la note qui y est jointe. Y a-t-il