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Le prince d’autre-part, en ce cruel malheur,
Est accablé d’ennuis, et saisi de douleur.
Aurele, par des mots pleins d’innocente audace,
Pensant le consoler, le pique et l’embarrasse ;
Et d’un cuisant soucy chacun d’eux devoré,
De l’autre, en soupirant, croit l’esprit égaré.
Auberon voit l’effet de sa ruse traistresse ;
Et par les belles mains de la jeune princesse,
Leur presente des fruits, dont le goust enchanté
Peut rendre à leur discours l’ordinaire clarté.