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Le camp des goths battu du pluvieux orage,
Prés des feux se ressuye à l’abry d’un bocage,
Tandis qu’avec ses chefs, sur un mont écarté,
Leur roy void le françois par le fleuve arresté.
Comme un loup prés d’un bois, asseuré dans sa fuite,
Des pasteurs éloignez méprise la poursuite,
S’arreste glorieux, tourne ses yeux hagards,
Et sur eux jette encor ses dédaigneux regards.
Le goth triomphe ainsi : puis tout à coup s’estonne,
De voir que dans les flots l’ennemy s’abandonne.