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Le soir de ce grand jour, les francs et les gaulois,
Unis sous mesme foy, comme sous mesmes loix,
Pour mieux bénir le ciel de sa grace recente,
Joignirent les transports de leur joye innocente.
De celestes faveurs le grand prince comblé,
S’en ressent dans son ame heureusement troublé.
Enfin le doux repos, apres ses longues veilles,
Succede à la douceur de ces saintes merveilles.
Dieu le visite encor, mesme dans le sommeil ;
Et le veut enrichir d’un tresor sans pareil,