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L’astre dont les rayons dorent tout l’univers,
Rendoit le jour aux champs de tenebres couverts ;
Et la nuit, en fuyant sa lumiere feconde,
Alloit de son grand voile obscurcir l’autre monde.
Clotilde, par son zele eloquent et pieux,
Veut destruire par tout l’empire des faux dieux ;
Visite les captifs ; et d’un cœur charitable,
Tasche à consoler Berthe en son deüil deplorable.
Arismond l’accompagne en ce triste devoir :
Et luy-mesme accablé d’un cruel desespoir,