Page:Desmarets - Clovis ou la France Chrétienne.djvu/391

Cette page n’a pas encore été corrigée

 
Des puissances du nord l’effroyable tempeste
Contre le roy des francs de toutes parts s’appreste.
Auberon en secret forme ses trahisons.
Il tient dé-ja deux chefs dans ses noires prisons ;
Et du prince Arderic il va corrompre l’ame,
Joignant l’espoir d’un sceptre à sa naissante flame.
Mon esprit, luy dit-il, a balancé long-temps,
Admirant de Clovis les exploits éclatans,
Pour m’unir avec luy d’une ferme alliance,
Et joindre mon estat à celuy de la France :