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Clovis avoit passé la plus triste des nuits,
Abbatu de travaux, de veilles, et d’ennuis ;
Et couché sous des pins, dans un morne silence
Voyoit du foible jour l’insensible naissance.
Il entend Aquilon dans les bois écarté,
Qui d’un hannissement salüoit la clarté,
D’un pas libre paissant et sans mords et sans bride :
A qui l’herbe et la nuit, par leur fraischeur humide,
Avoient renouvellé l’haleine et la vigueur.
Le roy, de quelque joye en soulage son cœur.