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Par la vaste forest les sœurs portent leur rage :
D’innocens voyageurs font un triste carnage.
Plus grand est le combat, plus grands sont leurs transports,
Quand la gloire se mesle à leurs cruels efforts.
De sang, de plus en plus, elles sont affamées.
Par tout, de corps meurtris les routes sont semées.
Et chacune souhaite en son cœur inhumain,
Que le roy mesme s’offre à leur sanglante main.
Comme par les vallons des partiques montagnes,
Fondent sur les troupeaux deux tygresses compagnes ;