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Ah ! Luy dis-je, s’il faut que ma princesse meure,
Que je sois son espoux avant sa derniere heure.
Je le veux, reprit-elle, en me touchant la main.
Adieu, mon cher espoux. Puis retomba soudain.
Ses yeux furent couverts d’un eternel nuage.
Aurele encore un coup de la voix perd l’usage.
Ce funeste recit, et ses vives douleurs
Réveillerent encor ses sanglots et ses pleurs.
Et sa langue un moment laisse, par son silence,
De son saisissement regner la violence.