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A peine douze fois l’astre qui fait les jours
Sur la terre et sous l’onde eut achevé son cours,
Qu’il s’épand dans Vienne une prompte nouvelle,
Qu’une ambassade arrive en pompe solemnelle.
Soudain le sage Aurele, et le brave Lisois,
Font admirer leur troupe, et l’éclat des françois,
La mine et l’air charmant que nul peuple n’égale,
Et le courage fier, et l’humeur liberale.
Par tout les bourguignons se pressent pour les voir ;
Et d’une longue paix goustent un vain espoir.