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Le perfide Auberon, qui medite en son cœur
D’un injuste dessein la barbare fureur,
Va chercher en son bois d’une veuë attentive,
Celle qu’en son pouvoir il croit tenir captive :
Et d’un esprit douteux ne sçait en son transport,
S’il doit la renfermer, ou luy donner la mort.
Il separe les siens, les anime, les presse
D’entrer où la forest paroist la plus épaisse.
Mais tous cherchent en vain, et rebattent ces lieux.
En vain à son secours il appelle ses dieux.