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LA PHOTOGRAPHIE.

cuter successivement dix-huit plaques, et même un nombre illimité si l’on est pourvu de magasins supplémentaires.



Fig. 5. — Photo-Jumelle.
Pour opérer, on ouvre l’obturateur, on vise le sujet en braquant la jumelle, les objectifs du côté du sujet, et en appliquant l’œil contre le verre rouge du viseur (comme si l’on regardait dans une lorgnette par le gros bout) ; on appuie sur le bouton qui déclanche l’obturateur : la vue est faite. On redresse la jumelle, les objectifs vers le ciel, on tire à fond le gros bouton qui est sur le côté, la glace qui vient d’être impressionnée est changée, on repousse le bouton à fond et on est prêt pour la plaque suivante. — B bouton de tirage du châssis-magasin ; P châssis-magasin.

En adaptant à cette jumelle un appareil agrandisseur ad hoc, on obtient des épreuves 9 × 12, 13 × 18, 18 × 24, etc. d’une très grande finesse.

Les Kodaks, (fig. 6), de fabrication américaine, appareils spécialement construits pour l’emploi des pellicules sensibles, sont assez commodes, surtout pour les amateurs qui désirent simplement prendre des vues, et ensuite faire exécuter les manipulations du développement des négatifs, du tirage, des positifs, etc., par un photographe de profession. Ces appareils se chargent pour cent poses et plus. Ils offrent une grande analogie avec les chambres à magasin, (fig. 7).

Les Folding-camaras, chambres pliantes, à soufflet, tiennent très peu de place, lorsqu’elles sont une fois fermées.

Le Photosphère, appareil métallique 6 × 9, — 9 × 12 et 13 × 18, permet de faire la pose et l’instantané.

La Chambre-Portefeuille, pliante, à soufflet, peut également faire la pose et l’instantané, etc.

Si nous voulions décrire tous les appareils ingénieux