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Les mots que nous mettrions après se placent ordinairement avant chez eux, comme dans cet exemple : Au milieu de cette conspiration ils se tuent les uns les autres.

Dans les pays voisins, il y a des gens qui cultivent le cardamome et le coton, et qui fabriquent de la toile : cette toile est extrêmement grossière, et les dessins qu’on y fait sont très-bizarres[1].

De l’écriture.


Ordinairement les livres et les écritures publiques sont sur de la peau de cerf ou de daim teinte en noir, et taillée de la grandeur et de la largeur dont on a besoin. On se sert d’une pâte semblable à la chaux blanche de la Chine, dont on fait de petits bâtons qu’on nomme navette ; on tient ce crayon dans la main, et on s’en sert pour tracer des caractères qui ne s’effacent jamais. Quand on a fini d’écrire, on le place derrière son oreille.

    fermentée. — Pao-leng-kio, riz. — Sin-nou, barque. — Phi-lan, canot. — Mai-tsïei, chef d’un village. — Sen-mou, relais. — San-pa, salut qu’on doit au prince du pays.

  1. Il est évident que ce paragraphe est déplacé, et qu’on l’a mis par erreur en cet endroit. Il pourroit bien en être de même de la phrase précédente ; mais je traduis littéralement.