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il fut remporté par Hypénus de Pise, et à l'olympiade suivante, par Acanthus de Lacédémone.

On se ressouvint du pentathle et de la lutte en la dix-huitième olympiade ; le prix du premier de ces exercices fut décerné à Lampis, et celui de la lutte à Eurybate, tous deux aussi Lacédémoniens. On rétablit le prix du pugilat en la vingt-troisième olympiade : il fut remporté par Onomastus de Smyrne, ville qui était déjà dans la confédération Ionienne. A la vingt-cinquième olympiade on admit parmi les jeux la course des chars attelés de chevaux ayant acquis toute leur force, et Pagondas le Thébain y fut victorieux.

Le pancrace et la course à cheval furent mis au nombre des jeux en la trente-troisième olympiade : le cheval de Crauxidas, Crannonien, passa tous les autres ; et tous ceux qui se présentèrent pour le pancrace lent vaincus par Lygdamus le Syracusain, dont le tombeau se voit à Syracuse, près des Carrières. Ses compatriotes disent qu'il était aussi grand qu'Hercules le Thébain ; j'ignore si cela est vrai.

Quant aux combats entre les enfants, on n'en trouve aucune trace dans les anciens temps, et c'est de leur propre mouvement que les Éléens les ont institués. On établit pour les plus jeunes athlètes le prix de la course et celui de la lutte dans la trente-septième olympiade. Hipposthènes de Lacédémone fut vainqueur à la lutte, et Polynice Éléen à la course. On admit, en la quarante-unième olympiade, le pugilat des enfants; et Philétas