Ensuite vient un héros[1] qui conduit, au moyen d’un cordon, deux rangées de huit Égyptiens, groupés deux par deux. À la tête du rang intérieur, est un prêtre qui tient élevée dans ses mains une tablette, et paraît proclamer les victoires du héros. Derrière ces groupes, et tout près du personnage principal, sont deux figures qui lui présentent l’encens ; un vautour plane au-dessus de sa tête.
Cette scène est suivie d’une autre où l’on a représenté une sorte de table portée par seize prêtres distribués par groupe de quatre[2]. Ils sont vêtus de longues robes. Deux autres prêtres, qui sont au milieu des porteurs, paraissent les diriger dans leur marche. Sur la table, est posée une arche symbolique, qui se termine par une tête de lévrier, et sur laquelle on a placé une espèce de coffre, d’où sort la tête de l’épervier sacré[3]. Tous ces bas reliefs sont peints encore des plus vives couleurs.
Tels sont les différens sujets de sculpture qui nous ont le plus frappés dans la décoration de la galerie du sud. En s’avançant vers son extrémité, à l’ouest, on s’aperçoit qu’elle n’a pas d’issue sous la galerie du fond. La communication est interrompue par un de ces murs que l’on voit, entre les colonnes, dans toutes les façades des temples : on les retrouve ici dans tous les intervalles que laissent entre eux les piliers cariatides, à l’exception de celui du milieu, où il existait une porte. L’œil ne s’accoutume pas facilement à cette barrière, et notre