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DE THÈBES. SECTION I.

tachait par des courroies au-dessous du ventre ; elle est bordée d’une broderie qui répondait à la richesse de l’étoffe. Au sommet de la tête des chevaux, s’élèvent de riches panaches : une large courroie qui passe par-dessus le cou, semble destinée à retenir la housse ; elle se termine par une plaque circulaire, de couleur jaune, dont il n’est point facile de concevoir l’usage, à moins de supposer qu’elle était destinée à cacher les nœuds de la courroie. Une plaque pareille se voir aussi sur les côtés, où elle est sans doute destinée à recevoir le nœud du lien qui maintient la housse sur le corps du cheval. Les rênes passent dans des anneaux fixés sur la draperie, et vont aboutir au mors. La bride se compose de courroies attachées par-dessus la tête du cheval. À la hauteur des yeux, sont des lames métalliques, ou des bandes d’étoffe, qui paraissent placées là pour diriger la vue du cheval.

Au-dessus du bas-relief que nous venons de décrire, sont des personnages vêtus d’habits longs ; ils sont au nombre de neuf en avant, et autant en arrière, pour soutenir une espèce de brancard sur lequel sont treize figures debout : une quatorzième figure, qui est à genoux et accroupie sur ses talons, paraît en adoration devant elles. Chacun des deux groupes est divisé en trois parties. Au milieu de l’intervalle, est un personnage semblable aux autres, qui paraît placé là pour leur donner des ordres. Plus loin, derrière le brancard, est une figure vêtue de longs habits, qui porte un épervier posé sur un bâton, à l’extrémité supérieure duquel flottent des rubans.