accompagnées d’hiéroglyphes ; entre autres, une figure qui arrose des lotus.
Sur la paroi de l’escalier qui regarde le Nil, sont tracées des échelles graduées qui servaient à mesurer les accroissemens du fleuve. L’un de nos collègues expose, dans un Mémoire spécial, toutes les observations relatives à cet escalier nilométrique, et les résultats qu’il en a tirés pour la connaissance de la coudée égyptienne[1] ; je négligerai donc ici les détails, et je me bornerai à rendre compte succinctement de l’état actuel des lieux.
La plus grande partie de l’escalier, qui est pratiquée dans les terres, est bâtie sur une ligne courbe, tournée vers le midi : mais il ne parait pas que cette disposition ait ici le même objet que dans les murs de quai dont j’ai parlé plus haut ; ce sont les irrégularités du rocher de granit sur lequel on a fondé, qui ont déterminé cette direction.
La plate-forme qui est au coude de l’escalier est taillée en pente, de manière à verser les eaux dans le Nil par une ouverture. L’escalier inférieur était recouvert d’un plafond dont il ne reste plus que la partie qui avoisine la porte ; il tirait le jour par des soupiraux pratiqués sur le parement extérieur.
C’est en face de ces soupiraux qu’on a gravé trois échelles de distance en distance, de telle manière que chacune commence au niveau supérieur de la précédente. La dernière en montant est à un mètre trois quarts[2] au-dessus des plus hautes eaux actuelles. La première est