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ment, à cette époque, une interruption dans les travaux ; le style du sommet de la façade et la nature des matériaux employés ne peuvent faire douter que les tours, avec la grande galerie qui enceint leurs bases, aient été élevées, vers 1235, fort rapidement. Alors la cathédrale était complètement terminée, sauf les flèches qui devaient surmonter les deux tours.

Cette vaste église était alors dépourvue de chapelles, ou, s’il en existait, elles n’étaient qu’au nombre de trois, fort petites, et situées derrière l’abside ; car on a retrouvé la corniche extérieure du double bas-côté sur presque tous les points de la circonférence de ce double bas-côté absidal : ces chapelles ne pouvaient donc être percées qu’au-dessous de cette corniche, et, par conséquent, n’occuper qu’une faible hauteur et un petit espace. On pourrait croire plutôt que trois autels étaient placés contre la paroi de ce double bas-côté ; l’un dédié à la Vierge, l’autre à saint Étienne, et le troisième à la Sainte-Trinité. Mais ce qu’on avait voulu surtout obtenir en traçant ce plan si simple, c’était un grand espace pour contenir le clergé et la foule, devant et autour de l’autel principal placé au centre du sanctuaire.

Ce n’était pas assez de la vaste surface couverte à rez-de-chaussée par les constructions : une large galerie pourtourne l’église au-dessus du collatéral intérieur ; on y arrive par quatre grands escaliers à vis, d’un enmarchement d’un mètre cinquante centimètres environ. Alors ces galeries supérieures étaient autant destinées à contenir la foule qu’à projeter une grande lumière dans le vaisseau