quemment des constructions comme χʷinʹ ə mɑ:hərʹ ə hɑ:su: (chuin a máthair do shásúghadh) « pour satisfaire sa mère ». Dans ces cas la proposition infinitive est traitée comme un tout, régi dans son ensemble sans être modifié dans ses éléments.
Lorsque le complément du substantif verbal est pronominal, on retrouve la même dualité de constructions, mais ici la construction verbale (avec pronom au cas régime) l’emporte nettement sur la construction nominale (avec adjectif possessif) : au tour χʷinʹ ə ji:αntə (chun a dhéanta) « pour le faire » l’usage parlé préfère constamment le tour χʷinʹ e ji:αnəv (chun é dhéanamh) ; de même ɑ:bəltə er e ji:αnəv (ábalta ar é dhéanamh) « capable de le faire », etc., le pronom régime ne se combinant pas avec la préposition, qui régit l’ensemble de la proposition infinitive.