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à mesure que l’œuvre avançait. Il se trouve, en définitive que celle qu’on nommait vieille fille ne l’était pas autant qu’on le croyait et qu’elle le croyait elle-même. Un amour vrai, honnête et partagé la rajeunit et la métamorphose. Il y a plusieurs pièces sur cette idée-là, qui n’en est pas plus régalante : la Vieille, la Douairière de Brionne, et d’autres encore. En un mot, la Vieille Fille est une œuvre indécise et faible, mais ornée de beaux paysages, ceux de Lausanne et du Léman. L’auteur a un don singulier pour sentir la nature et pour la peindre.

Les deux Filles de M. Plichon sont le troisième ouvrage du même écrivain. Ce