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ce qui ne l’empêche pas de posséder en propre un grand talent de fantaisie humouriste et une vraie originalité.

Ces essais sont de toutes sortes : Simplice, le Carnet de danse, Celle qui m’aime, la Fée amoureuse, le Sang, Sœur des Pauvres, les Voleurs et l’Âne, Aventures du grand Sidoine et du petit Médéric. Il y a, dans ce dernier récit, pages 211 à 219, un discours qui vaut de l’or. J’aime mieux cette ironie à la Micromégas que les teintes un peu mélodramatiques des pages intitulées le Sang. La conversation de Georgette avec son Carnet de danse, le lendemain du bal, est plein de gentillesse et de grâce. Tel autre récit est lyrique, tel autre satirique. Il y a donc de tout dans ces pages ? Oui, de tout. Mais, par-dessus tout, il y a de la fantaisie et du caprice ; c’est la folle