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là, des péripéties émouvantes, où ne manque pas d’intervenir la vieille prédicante Marinesque.

Ce personnage respire une grandeur farouche, qui contraste avec la douceur du jeune pasteur Samuel.

Chacun des deux partis religieux se dispute l’âme de la jeune Maïa, en attendant que sa destinée et sa famille se révèlent. Le curé de Saint-Martin a ondoyé l’enfant. De son côté, la femme-pasteur Marinesque l’a baptisée avec la cendre des martyrs protestans : « Reçois ce baptême, a-t-elle dit, c’est celui que tout enfant du siècle devrait demander aux temps passés. Puisse cette cendre bénie des prophètes et des martyrs te donner la foi ardente qui anima leur cœur ! »

Mais Marinesqùe se dit à part « Si Maïa se trouve être un enfant de nos bourreaux,