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trouvais, s’éloigna sans me voir, en écrasant sous ses pas le chaume des sillons et en sifflotant sur un ton aigu. »


J’ai voulu citer sans interruption toute cette page, parce qu’on y peut voir comment, dans ce livre, un joli tableau n’attend pas l’autre : il y en a là quatre ou cinq de suite, qui se succèdent avec une variété agréable et naturelle. Et cela ne s’arrête pas là : on en trouve d’autres encore, tout de suite après.

Mais, par-dessus tout, la beauté du livre, c’est la passion douce de l’amour naissant peinte avec une naïveté suave et pénétrante, ce sont les émotions élevées de deux âmes dignes l’une de l’autre qui se rencontrent dans l’ardeur, du bien, dans l’idéal de la justice et dans une généreuse émulation à en réaliser ce qu’on peut ici-bas.