Soudain un vivant coquillage
Posé près de la goutte d’eau,
Vint à bâiller, — le ciel entr’ouvrant son rideau, —
Et l’avala d’un trait, elle et son verbiage.
La goutte d’eau resta long-temps à se durcir
Dans la coquille refermée
Jusqu’à ce qu’elle fût, mûrissant à loisir,
En une perle transformée,
Qui, des mains d’un plongeur, passée en moins d’un an,
Par mille jeux du sort, — autre mer écumeuse —
Est à présent, dit-on, cette perle fameuse
Attachée au front du sultan ! »
Quand on s’applique,
Tu vois comme on fait mieux ! — Veux-tu que je t’explique
Le sens…
Ah ! je comprends : « Ayons espoir en Dieu,
Qui saura mettre, un jour, toute chose en son lieu. »
C’est cela. Maintenant, tu lis bien à voix haute.
Va-t-en étudier pour savoir tout, sans faute.
(À Céline, avec emphase.)
Merci ! — Mademoiselle, à votre tour. — On doit
Savoir et prose et vers sur le bout de son doigt. —
Encor merci, Julie… Oh ! tu seras contente !
Je suis prête ; et pour peu que la chose te tente,
Je vais te réciter ce que, sans grands délais.
Je dois dire en public.