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MARIVAUX.

de la fermeté pour, supporter les maladies et pour accepter les disgrâces que l’âge lui infligea. Il mourut, dans de vifs sentiments de piété, le 12 février 1763. Il s’aperçut à peine de sa dernière heure. Il attendait toujours son fantasque bonhomme.

Il légua à son amie, Mlle de Saint-Jean, ses livres, ses dettes et ses pauvres. Sa mort fit peu de bruit dans la République des lettres. Il fut remplacé à l’Académie par un certain abbé de Radonvilliers.