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la suite de notre travail, elle rend, dès à présent, un réel service à la réputation poétique d’Eustache Deschamps. Malgré l’inégalité évidente de plusieurs de ses productions, il nous sera bien difficile, quand nous nous trouverons en présence d’une pièce franchement mauvaise, de ne pas en accuser le copiste interpolateur, et de ne pas la mettre à la charge du bohême Raoul Tainguy plutôt qu’à celle de l’huissier d’armes Eustache Deschamps.

C’est pour cela que nous avons prié M. Siméon Luce de vouloir bien rédiger à notre intention la note suivante que nous publions sous sa signature, et qui, nous n’en doutons pas, intéressera tout particulièrement nos lecteurs.

Nous la faisons suivre de la description d’un manuscrit du XVe siècle, appartenant à lord Ashburnham, manuscrit qui nous a été signalé par M. Paulin Paris et par M. Paul Meyer, et que nous avons eu la bonne fortune d’étudier à loisir, l’année dernière, chez son aimable possesseur. Nous en avons relevé avec soin toutes les variantes, que nous publions ci-après pour les pièces déjà imprimées dans ces deux premiers volumes.