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NOTES DE MACBETH. 3W ACTE DEUXIÈME. I Page 45. C’est un faucon royal, qu’en sa haute demeure, etc. Ces pht’nomi’iies effrayants qui ont marqué la nuit du meurtre de Duncan, Shakspeare eu a rejeté la peinture dans une scène épisodique à la fin du deuxième acte. J’ai supprimé cette scène et reporté ici les beaux détails qui s’y trouvent, et qui me semblent mieux à leur place. II Page 4 7. ... J’ai fait le coup... dans l’ombre. N’as-tu pas entendu quelque bruit... Macbeth effaré sort de rappartemcnt du roi, tenant deux poignards dans ses mains. Cette indication, qui manque dans le texte anglais, est nécessaire pour l’intelligence de la scène. Mac- beth, comme sa femme le lui avait dit, s’est servi pour le meurtre des poignards que portaient les deux chambellans; et dans son trouble il les apporte tout sanglants. Aussi lady Mac- beth va-t-el!e les lui faire reporter, et il s’en servira encore une fois pour tuer les deux officiers qu’il sera censé avoir punis de cet assassinat, dont ils seront accusés par lui-même. Tout le dialogue qui suit l’entrée de Macbeth est effra^’ant de réalité. On croit assister au premier égarement d’esprit d’un homme qui vient de commettre un crime. III Page 50. Vous avez le sommeil, ami, ph<s dur qu’un roc. Il y a, en cet endroit, dans la tragédie de Shakspeare, un monologue burlesque que l’on supprime ordinairement au théâtre, et qui est connu sous le nom de Scène du portier. Voici cette scène en vers français :