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180 OEUVRES D’EMILE D ESC 11 A.MPS. Comment va Juliette? Oh! dis-le-moi, car rien Ne saurait être mal, si Juliette est Ijien! BALTAZAR. Son âme est dans le ciel près des anges, ses frères; Et son corps est au fond des caveaux funéraires Où dorment ses aïeux... et je venais ici Vous porter, en tremblant ces... noMÉo. A port. F-n est-il ainsi! A nallazar. Je te défie, ô sort! — On t’a dit ma demeure, Commande des chevaux, et que dans un quart d’iieuri! Ils y soient amenés. Je t’attends et je pars. B A L T A Z A P. . Je n’ose vous quitter, seigneur, dans vos regards Je lis quelque dessein... noMi’O. Cours où tu devrais être. Laurence ne t’a rien remis? BALTAZAR. Non, mon cher maître. ROMl’O. N’importe. Fais seller promptement des chevaux, Et je vais te rejoindre. BALTAZAR, en sorinnt efTrayé .. A quels malheurs nouveaux !... nOMl’:0, seul. Oui, oui, ma Juliette, il faut que je repose Avec toi cette nuit ! — Combinons bien la chose. — Destruction! idée horrible à concevoir, Que tu prends vite au cœur d’un homme au désespoir! Comme la mort répond sitôt qu’on l’interroge! Il rêve. Je me souviens d’un pauvre ai)0(hicaire; — il loge