(F, V V W r, s D’K M I F. I’. K S C i I M P S. IDYLI.K DANS LE GOUT ANTIQUE LE VIEUX PATRE Quand l’orient blanchit des premières clartés, Que cherches— tu déjà sous les bois écartés, Jeune inconnu ? — Viens-tu, d’une flèche ennemie, Attaquer sur la mousse une biche endormie ? Ou tendre au faible oiseau de perfides appâts ? Ou, si j’en crois ton âge et tes yeux, n’est-ce pas Que tu viens épier, sortant, fraîches, de l’onde, Naïs, aux noirs cheveux, ou Théone la blonde, Car, tout le jour, errant, tu cherches, et le soir, Sur le rocher du lac, rêveur, tu viens t’asseoir, Tantôt levant au ciel une main frémissante, Tantôt laissant tomber ta tête languissante, Ou de tes doigts distraits déchirant une fleur. — Va, j’ai connu l’amour, je comprends ta pâleur. Mais je sais quels secrets, par une épreuve sûre, Des cœurs tumultueux apaisent la blessure ; Viens, nos hardis pasteurs t’appellent à leurs jeux ; Soit qu’ils tentent les flots, et d’un bras courageux Disputent au torrent la brebis disparue ; Soit, quand de ses forêts la louve est accourue. Que de l’épieu mortel ils croisent son chemin ; Tu peux les suivre, l’arc ou la fronde à la main. Ou t’armer de la hache, et de l’antique érable Ébranler lentement la tête vénérable ; Ou, luttant de vigueur et d’adresse avec eux. Mêler aux durs travaux des plaisirs belliqueux. Ainsi des passions, fièvre ardente de l’àme. Sous de mâles travaux, tombe et s’éteint la flamme ; Crois-moi, crois-en celui dont le cœur a souffert,