La préface de mes Études francaises et étrangères,
publiée en 1828, fut regardée alors comme un des
hardis manifestes de ce qu’on appelait l’École nouvelle,-
et violemment discutée.
Tous les combats ont cessé et la victoire est restée
aux jeunes, qui ne le sont plus, et à leurs brillants
successeurs. 11 me paraît donc inutile de reproduire
cette préface, maintenant surannée. Cependant je
regrette que les circonstances m’obligent à taire ici ce
long plaidoyer : le suffrage de l’illustre Goethe, douce
compensation de tant de critiques, m’ayant fait un
devoir sacré d’en répandre, en toute circonstance, les
principes et les applications.
Mes Études françaises et étrangerès, comme l’indique
leur titre, étaient composées : 1" de traductions en
vers de poésies caractéristiques des différentes langues
modernes ; travaux qui, à cette époque, n’étaient pas
communs ; 2° de compositions qui m’appartiennent :
Page:Deschamps, Émile - Œuvres complètes, t1, 1872.djvu/17
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AVANT-PROPOS DE L’AUTEUR