comme celui du muet, élève de l’abbé de l’Épée.
Pendant les vacances que lui fit la fermeture du théâtre pour cause de réparations, du 5 juillet au 2 septembre 1805, Marceline alla donner cinq représentations à Lille. Elle y joua Lisbeth, le Prisonnier, Paul et Virginie, etc. Et Virginie devait lui convenir à merveille, surtout si l’on avait gardé à Lille le souvenir de son bénéfice et des dangers qu’elle avait courus « par-delà les mers »…
Au mois de septembre, elle fit sa rentrée à l’Opéra-Comique dans le Grand-Père ou les Deux Âges, un petit opéra de Jadin, qu’elle avait créé l’année précédente. Elle parut ensuite dans le répertoire ; mais, vers Pâques (1806), elle ne renouvela pas son engagement.
Pourquoi ?
Il faut accepter l’explication qu’elle a donnée dans sa lettre à Sainte-Beuve.
Ma faible part (au théâtre Feydeau) se réduisait alors à 80 francs par mois et je luttais contre une indigence qui n’est pas à décrire. Je fus forcée de sacrifier l’avenir au présent, et, dans l’intérêt de mon père, je retournai en province.
Nous savons, en effet, qu’elle envoyait, étant à Rouen, quelques petites sommes à son père. On se demande ce qu’elle eût pu prélever à son intention sur 80 francs par mois.
Les inductions de M. Pougin, si souvent clair-